Focus du 25 novembre 2015
Comment savoir si un entraineur est compétent ?
sous la responsabilité de Dre Isabelle Demontigny-Bédard et Laurence Santerre
1- Entraînement en renforcement positif
Méthodes d’entraînement basées sur des recherches scientifiques,
l’animal doit travailler pour obtenir quelque chose d’agréable/plaisant (ex : nourriture, jeu, jouet, affection, etc.).
* Éviter les entraîneurs qui utilisent des techniques de punitions physiques ou stressantes pour le chien.
2- Observation d’une classe par le client avant l’inscription
Est-ce que l’entraineur est positif dans son enseignement ?
Est-ce que les participants et leurs chiens s’amusent ?
* Ou au contraire, ils démontrent des signes de stress ou d’anxiété ?
3- Recherche d’un entraîneur qui fait de la formation continue
L’entraîneur se tient à jour sur les nouvelles techniques d’entraînements (ex : Clicker)
* Évitez un entraîneur qui explique les comportements dérangeants d’un chien par son désir
de « dominer » le propriétaire et donc que ce dernier doit devenir l’alpha.
4- Respect
L’entraîneur démontre du respect envers le client et le chien.
* Évitez l’entraîneur qui utilise la force physique (tirer sur la laisse, taper, coup de genou, etc.)
ou recommande l’emploi d’équipements pouvant créer de la douleur (collier étrangleur/ à pics/ électrique).
5- Reconnaissance de ses limites
Lors de troubles de comportements (destruction, bataille, morsures, etc.),
un bon entraîneur devrait être à l’aise de référer le cas à un vétérinaire au besoin.
Certain de ces chiens ont des désordres mentaux qui ont besoin d’être diagnostiqués et traités par un
vétérinaire qualifié.
*** Si vous voyez apparaître chez vos patients des signes d’agression, de peur, d’anxiété, de détresse ou toute autre condition qui vous inquiète, n’hésitez pas ouvrir le dialogue avec votre client.
Dre Isabelle Demontigny-Bédard
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514 633-8888 poste 222